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On se souvient – Première Guerre mondiale

Le 4 août 1914, la Grande-Bretagne déclare la guerre à l’Allemagne, ce qui entraîne automatiquement la participation du Canada. La Compagnie de Téléphone Bell du Canada promet de réengager tous les membres permanents de l’équipe qui s’enrôlent. Les membres de la famille et les proches qui dépendent des revenus d’un membre de l’équipe Bell en service actif peuvent recevoir un dédommagement. Dans l’ensemble de la compagnie, l’effort de guerre se traduit de plusieurs façons. Pour soutenir leurs collègues au front, les employés de Bell peuvent acheter sur une base volontaire des obligations de la Victoire.
On insiste également sur la conservation des équipements, notamment en envisageant des solutions alternatives avant de remplacer le matériel, en réutilisant le matériel récupéré et en réduisant les déchets. Certaines téléphonistes aident à rouler des bandages pour les soldats blessés, alors que d’autres achètent une ambulance au nom de la Société canadienne de la Croix-Rouge, pour qu’elle soit utilisée en Angleterre et en France.
Lorsque la nouvelle de la reddition de l’Allemagne parvient au continent nord-américain, le lundi 11 novembre 1918 à trois heures du matin, les téléphonistes sont submergées d’appels. Dans chaque central de Bell, tous les postes du standard téléphonique sont occupés. Bien que la compagnie ait pris des mesures exceptionnelles en vue de cette augmentation soudaine de l’activité, aucune préparation n’aurait pu permettre aux téléphonistes de gérer les appels avec leur rapidité et leur efficacité habituelles. Dans une lettre circulaire, le directeur général, C.F. Sise, rend hommage à leur « travail héroïque, splendide et altruiste ».
À la fin de 1918, 833 employés s’étaient enrôlés pour le service militaire à l’étranger et 79 y avaient perdu la vie.